Cabinet Michel de Ghelderode
A partir du 30 avril 1940, l’écrivain Michel de Ghelderode (1898-1962) s’installe, avec son épouse, au 71 de la rue Lefrancq à Schaerbeek. C’est dans ce rez-de-chaussée, plutôt exigu, que l’auteur accumulera une série d’objets hétéroclites : chasuble, chaise d’église, rapière, bustes et divers menus objets de pierre, masques de carnaval, miroirs, tableaux en tous genres, mannequins de grand magasin, petites effigies de bois ou de métal, etc. Trônant au milieu de tout ce bric à brac, Borax, le fier cheval de bois, authentique rescapé d’un carrousel de foire. (© Fondation internationale Michel de Ghelderode)
Cette reconstitution a été réalisée grâce à la donation offerte par Mme de Ghelderode en 1968.
Accessible via le Librarium (Bibliothèque royale de Belgique, niveau -2), du lundi au samedi de 10h à 17h
Inventaire
A gauche : vitrine aux souvenirs avec un pélican en bois doré sauvé d’une chapelle flamande, une toile de Maurice Cantens, Scène de Cour.
Au fond : La liseuse, toile de Rachel Baes, des masques provenant d’un magasin d’Ostende, suspendue à l’horloge, une marionnette de Toone I, un mannequin vêtu d’un poncho, des affiches rappelant des représentations d’oeuvres de Ghelderode.
Sur la table : ses lunettes et des objets authentiques.
A droite : portrait de Michel et de Jeanne de Ghelderode, par Louis Henno, anges, candélabres et retable de bois qui proviennent d’églises disparues, Carnaval d’hiver, toile de Florimond Bruneau, et Carrousel en marche, toile de Marcel Stobbaerts, enfin, Borax , le cheval de bois considéré par Ghelderode comme un fétiche.